LE PETIT JOURNAL DE MELI-MELO

L' intérêt : Faire vivre le site par la communication des compte-rendus de la dernière répétition, de rappels historiques,

des événements à venir....Ne pas hésiter à intervenir via le formulaire de contact

  • Article du 01/06/2015

                    

    Bonjour, heureux de revoir notre ami Michel de retour du Népal et en pleine forme. Notre prochain concert en soutien à ce pays dévasté par un tremblement de terre sera organisé le vendredi 19 juin prochain en l'église St Patrice de Bayeux à 20:30 avec la participation de la chorale Aïdéo d'Hérouville (cf affiche çi-dessus)

    • Les dates des concerts de la rentrée sont inscrites dans l'agenda du site (Sallen - Cahagnes - HSC La fonderie (déplacé au 10/10) - Fontenay le Pesnel).
    • La dernière réunion de la saison avec son repas sera le lundi 22/06/2015 dans notre salle habituelle.
    • Beaucoup de monde ce lundi soir pour notre répétition qui après l'échauffement habituel débuta par "Quand mon mary"(ok); "Tête en l'air"(ok); Tout va très bien Mme la Marquise" (quelques mises au point);  "how high the moon" (poursuite de l'apprentissage); "Sicut erat" (perfectible); "La nuit" (correcte); et pour terminer "Show must go on" (à peaufiner)
    • Une vidéo de "Sicut erat" a été ajoutée dans notre catalogue, dénichée par Michel Devaux (Basse) par contre il y a tout le morceau et il faut aller à 5'50'' pour voir l'extrait étudié par Méli-Mélo. Le tempo est encore plus rapiiiiiiiiiiiiiiiiiide que le nôtre.

     

    Les concerts dans les églises (Mr le Curé  est le seul "maître à bord")

    Églises communales

    Les églises construites avant 1905 sont propriétés de la commune (propriétés de l'État pour les cathédrales).

    En application de la loi du 9 décembre 1905, dite de séparation de l'Église et de l'État, ces églises sont affectées au culte : le curé nommé par l'évêque en est affectataire, c'est à dire que lui et les fidèles en jouissent de plein droit, gratuitement, exclusivement et perpétuellement, sauf désaffectation. Ce droit est beaucoup plus fort que celui qui résulterait d'un contrat de location.

    Certaines communes connaissant mal cette réalité juridique et surtout lorsqu'elles font des investissements pour maintenir en bon état cet élément de leur patrimoine, voudraient y organiser des activités sociales et culturelles diverses.

    L'affectataire a toute liberté pour refuser ces activités, mais il doit aussi avoir le souci de maintenir de bonnes relations avec la commune et de gérer le patrimoine en vue du bien commun et de la convivialité locale.

     

    Paragraphe Humour : (Chapitre IV)

    Les quatre voix et le c(h)oeur...         

    Dans tout chœur, il y a quatre registres vocaux : soprano, alto, ténor et basse. Eux-mêmes sont parfois divisés en deux, ce qui conduit à des plaisanteries continuelles au sujet des premières et deuxièmes basses. On entend aussi d'autres appellations, comme baryton, contre-ténor, contralto, mezzo-soprano, etc., mais elles sont plutôt réservées aux solistes ou aux membres de groupes classiques a capella de niveau exceptionnel (en particulier pour les contre-ténors). On les utilise aussi pour celles et ceux qui veulent s'excuser de ne pas appartenir vraiment à l'un des registres habituels... On n'en parlera donc pas ici.

    Chaque registre chante dans une tessiture différente, et chacun a sa propre personnalité. On peut se demander pourquoi le fait de chanter des notes différentes peut modifier le comportement. Il est vrai que cette question mystérieuse n'a pas encore fait l'objet d'études appropriées ; cela s'explique par le fait que les scientifiques qui étudient les musiciens sont probablement musiciens eux-mêmes, avec tous les complexes associés aux ténors, cornistes, timbaliers ou autres. Mais tel n'est pas notre propos. Il reste que les quatre registres peuvent facilement être reconnus... et voici comment.

    ...Les SOPRANOS

     Celles qui chantent le plus haut, ce qui leur fait croire qu'elles dominent le monde. Elles ont des cheveux longs, des bijoux fantaisie, et des jupes plus froufroutantes que les autres. Elles se considèrent bafouées si on ne leur permet pas de monter au moins au fa "d'en haut" dans n'importe quel mouvement de n'importe quelle œuvre. Lorsqu'elles y arrivent, elles tiennent les notes au moins une fois et demie la durée requise par le compositeur et/ou le chef, puis elles se plaignent que ça tue leur voix et que le compositeur et le chef sont des sadiques.

    Bien qu'elles considèrent tous les autres registres comme inférieurs au leur, elles ont des attitudes variées à l'égard de chacun d'eux. Les altos sont aux sopranos ce que les seconds violons sont aux premiers violons - c'est agréable harmonieusement, mais pas vraiment nécessaire. Toute soprano pense intimement que l'on pourrait supprimer les altos sans changer l'essence même de l'œuvre, et elles ne comprennent pas pourquoi il y a des gens pour chanter dans cette tessiture - c'est si ennuyeux.

    En ce qui concerne les ténors, on aime bien en voir autour de soi ; en plus des possibilités de flirt (car il est bien connu que les sopranos ne flirtent jamais avec les basses), les sopranos aiment chanter les duos avec les ténors parce que, du haut de leur stratosphère, elles aiment les voir travailler durement pour arriver dans une tessiture qu'elles considèrent basse à moyenne.

    Quant aux basses, ce sont les rejets de l'humanité - ils chantent beaucoup trop fort, et toujours faux (comment peut-on chanter juste dans une tessiture si basse), et de toute façon, il doit y avoir un problème avec ces gens qui chantent en clé de fa. Pourtant, bien qu'elles se pâment à l'écoute des ténors, elles finissent quand même par rentrer à la maison avec les basses.

    ...Les ALTOS

    Elles sont le sel du monde, du moins le croient-elles. Ce sont des personnes simples, qui porteraient des jeans au concert si on les y autorisait. La position des altos est unique dans le chœur: elles ne peuvent jamais se plaindre d'avoir à chanter trop haut ou trop bas, et elles n'ignorent pas que tous les autres pupitres trouvent la partie d'alto pitoyablement facile. Mais les altos savent qu'il n'en est rien et que, lorsque les sopranos s'égosillent sur un la, elles doivent chanter des passages compliqués, pleins de dièses et de bémols, avec des rythmes impossibles, ce que personne ne remarque parce que les sopranos chantent trop fort (ainsi que les basses, comme d'habitude).

    Les altos se font un malin et secret plaisir à conspirer pour faire baisser les sopranos.

    Elles ont une méfiance innée à l'égard des ténors, car ils chantent presque dans la même tessiture qu'elles, mais ils croient avouer un meilleur son.

    Les altos aiment les basses et elles chantent volontiers en duo avec eux - de toute façon, le chant des basses ne sonne que dans le grondement, et c'est le seul moment où elles ont vraiment une chance de se faire entendre. A suivre...

    A la semaine prochaine.....