LE PETIT JOURNAL DE MELI-MELO

L' intérêt : Faire vivre le site par la communication des compte-rendus de la dernière répétition, de rappels historiques,

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  • Article du 08/06/2015

    Bonjour à tous,

    La répétition de ce lundi fut exceptionnelle et tant pis pour les nombreuses sopranos absentes, compensées par un pupitre d'altos fourni (mais une alto = une soprano? That is the question aurait dit notre ami William). Mais pourquoi exceptionnelle ??? La soirée débuta par l'incontournable rituel de l'échauffement vocal, aux vocalises immuables,immortelles, transcendantes  : "laaaaaaaaaaaaaa, looooooooooo, j'ai un boa dans mon bois jamais vu çaaaaaaaaaaaaaaa, il fait beau il fait chaud"  etc........Touché par la Grâce et après vingt et un ans (anniversaire de Méli-Mélo) de recherches, de réflexion, notre excellentissime chef de chœur, Florent, afin de casser cette pesante routine, a créé ces nouvelles paroles "Au mois d'août il fait doux" A voir les mines réjouies, les sourires de tous(tes) il avait réussi son coup, le bougre, réveillé les sens de chacun(es) désormais à l'affût de toutes nouveautés à venir. En effet cet instant capital pour notre voix devenait de plus en plus machinal, automatique pendant l'exercice notre esprit pouvait s'évader et se  consacrer à compter les mouches, à détailler untel ou unetelle, à penser à sa liste de courses surtout chez nos sopranos ou altos car chacun sait que les hommes ne savent pas faire plusieurs choses en même temps!!!

    Assez plaisanté mais va-t-il falloir attendre 2036 pour une prochaine innovation ?? Personnellement je ne le pense pas, commençant à connaître un peu mieux le Maître et grâce à sa rapidité d'esprit, sa soif de création, sa passion pour l'art vocal nous pouvons espérer de nouvelles paroles dans la prochaine décennie.

    • Les chants revus cette semaine furent : "How high the moon" (poursuite de l'apprentissage avec ses onomatopées) "la Cucaracha" (toujours pas au prochain programme) "Giovani Liete" "Tout va très bien" ( des "a" clairs svp )"Sicut Erat" (on a connu mieux!!) "The show must" pour terminer.
     

     

    • Le programme du concert du 19/06 en faveur du Népal est le suivant : Quand mon mary, Tête en l'air, Resham Phiriri, Tout va très bien Mme la marquise, Giovani Liete, Prepare ye, La Nuit, Sicut erat, The Show must go on, Peter Gun, Méli-Mélo . (Les deux derniers chants en cas de rappel) (Tenue noire et pochette de chants rouge). Le concert débutera à 20:30 les choristes sont invités à être présents dès 20:00 en l'église St Patrice de Bayeux (près de la place Gauquelin Despaillières) La semaine prochaine nous en saurons plus sur le plan organisationnel entre les deux chorales ( Quelle chorale commence? - Chant commun?...)

    Dans le prochain blog, en exclusivité dans le petit journal de Méli-Mélo : Grand reportage sur le Népal par notre envoyé spécial  l'éminent ténor à la voix d'or, Michel Jourdan qui nous a ramené des sources concernant directement notre chorale.

    • Paragraphe Humour : (ChapitreV) et fin...

    ...Les TENORS

    Des "enfants gâtés". Avec cela on a tout dit. Pour une seule raison: il n'y en a jamais assez, et les chefs de choeurs vendraient leur âme plutôt que de laisser partir un ténor médiocre... alors qu'ils seraient toujours prêts à se défaire de quelques altos à moindre prix. 

    Et puis, pour quelques obscures raisons, les quelques ténors que l'on a sont toujours réellement bons - ça va de soi et c'est l'une des causes d'ennui dans la vie. Du coup, il n'est pas étonnant que les ténors aient toujours une grosse tête - après tout, sans eux, qui pourrait causer la pâmoison des sopranos ? La seule chose qui puisse déstabiliser les ténors est l'accusation (venant en principe des basses) que l'on ne peut pas être un vrai homme et chanter si haut. De leur manière perverse habituelle, les ténors rejettent toujours ce grief, tout en se plaignant plus fort encore que le compositeur est un vrai sadique pour les faire chanter si haut.

    La relation des ténors avec le chef est à mi-chemin entre amour et haine, car le chef leur dit toujours de chanter plus fort... parce qu'ils sont si peu nombreux. Depuis que l'on écrit l'histoire, on n'a jamais vu un chef demander aux ténors de chanter moins fort dans un passage forte. Les ténors se sentent menacés d'une manière ou d'une autre par les autres pupitres - par les sopranos, parce qu'elles peuvent atteindre ces notes incroyablement hautes ; par les altos, parce qu'elles n'ont aucun problème pour chanter les notes qui sont si hautes pour eux ; et par les basses parce que, bien qu'ils soient incapables de chanter plus haut qu'un mi, ils chantent suffisamment fort pour noyer les ténors. Évidemment, les ténors préféreraient mourir que d'admettre une quelconque de ces remarques. Ajoutons un fait peu connu : les ténors bougent leurs sourcils plus que quiconque lorsqu'ils chantent.

     ...Les BASSES

    Ils chantent les notes les plus graves. Et ceci explique cela. Ce sont des gens impassibles, dignes de confiance, plus barbus que les autres. Les basses se sentent perpétuellement mal aimés, mais ils sont eux-mêmes convaincus que ce sont eux qui ont la partie la plus importante (un avis partagé par les musicologues, mais certes pas par les sopranos ou les ténors)... même s'il s'agit de la partie la plus ennuyeuse de toutes, où ils chantent toujours la même note (ou à la quinte) pour une page entière. Ils compensent cet ennui en chantant le plus fort possible - la plupart des basses sont des joueurs de tuba nés.

    Les basses sont le seul pupitre qui puisse se plaindre régulièrement d'avoir à chanter si bas, et ils font d'horribles grimaces lorsqu'ils essaient d'atteindre des notes très basses. Les basses sont des gens charitables, mais leur charité n'est pas grande à l'égard des ténors, qu'ils considèrent être des poseurs finis. L'une des choses les pires pour les basses, c'est de chanter avec des ténors. Les basses aiment les altos sauf lorsque c'est en duo et que les altos ont la partie belle. Quant aux sopranos, elles sont simplement dans un univers opposé que les basses jugent incompréhensible. Ils ne peuvent pas imaginer, quand elles font des fautes, que l'on puisse chanter si haut et si mal. Lorsqu'une basse se trompe, les trois autres voix le couvrent, il peut alors poursuivre tranquillement son chemin en sachant que, une fois ou l'autre, d'une manière ou d'une autre, il se retrouvera dans la bonne tonalité.

     

    A la semaine prochaine.........