LE PETIT JOURNAL DE MELI-MELO

Bonjour à tous,

Bilan du dernier concert organisé par l'Arche de Dolanji. 

(texte modifié par R Vicquelin le 05/03/2015 22:00 visant l'apaisement après l'appel téléphonique de la présidente de ladite chorale qui s'était sentie insultée par le texte original)

Chacun jugera du "professionnalisme" d'une chorale qui vous plante à 24h d'un concert. Heureusement Canal flûtes et Méli-Mélo (la chorale qu'il vous faut) honorent toujours leurs engagements. Méli-Mélo combla en partie le "trou" laissé par l'adjonction de trois chants supplémentaires. Malheureusement tous les choristes n'avaient pas ses chants dans leur répertoirepeut-être aurions-nous pu tester la chaîne téléphonique mise en place il y a quelques semaines pour ce genre de problème.

Le cadre était parfait, un vaste espace pour l'installation de la cinquantaine de choristes, une résonance remarquable (trop ??), un public d'une centaine de personnes, le tout dans une température frisquette. Par contre une sono trop légère ou non utilisée pour entendre les responsables de l'association présenter leur belle organisation ou remercier les participants, le public.

La 1° partie  fut assurée par Canal-flûte de manière très "pro" avec des explications précises, claires et audibles et eux aussi perturbés par l'absence de leur responsable-clavier,Franck (excusé pour fracture : Aie!!!) et toujours cet ajout du saxo très plaisant. Puis vint le tour de la chorale  Méli-Mélo d'entrer en piste mais comme les férus de course de Formule1 le savent bien, avant le départ d'une course il y a un tour de chauffe pour monter  les pneus en température sinon c'est le décor assuré et malheureusement c'est ce qui arriva à Méli-Mélo qui voulut démarrer sur les chapeaux de roues et se planta lamentablement dès les premières notes de "Mi Libertad". Heureusement l'excellentissime pilote, Florent, un laps de temps surpris par ce faux départ repris ses troupes en main rapidement et après un nouveau départ tout le concert se déroula normalement. A noter une entame de "Giovani Liete" puissante et beaucoup plus légère qu'au dernier concert (quel pouvoir d'adaptation des barytons-basses!!) Pour terminer pas de rappel tant pour Canal-flûtes que pour la chorale mais peut-être pas assez de public dans un cadre qui devient du coup un peu trop grand et pesant par rapport à un lieu plus intimiste.

• La répétition de ce lundi soir débute par les remerciements de Michel, membre de l'association l'Arche de Dolanji, le rapport recette/public fut bon et cet argent va contribuer à la poursuite des missions éducatives .

Bilan globalement positif de la part de Florent qui déplore malgré tout des altos trop timides dans leur expression tant vocale que dans leur positionnement (Il faut qu'elles prennent conscience de leur potentiel qui est si grand!!).

LE PLACEMENT : Voilà le point négatif des concerts en général où les sopranos s'étalent, les hommes attendent les directives du chef et les altos se cachent. S'en suit une explication familiale entre notre chef respecté et sa talentueuse compagne soprano qui lui reproche également un mauvais placement (après la neige l'orage grondait!!) mais tout s'apaisa rapidement.

Les chants étudiés débutèrent par "Tout va très bien Mme la Marquise" besoin d'énergie et ne pas "traîner" sur les fin de phrases, "La Cucaracha" vue en entier avec toujours ce 2° couplet difficile à prononcer avec tous les mots en "asssss" et pour terminer"Sicut erat" où la fin se rapproche. Conseil de Florent : "Faire de "beaux A" s'il n'avait été musicien, il aurait été poète.

• Le concert du 18/04/2015 à HSC est reporté au 03/10/2015 organisé par le Secours Populaire
• Le lot de notre lauréate "1000ième visiteuse" sera une place de concert de son choix
• Des photos des derniers concerts ainsi que des extraits de film seront mis prochainement sur le site
• Demande à Florent lors de la présentation de Méli-Mélo en fin de concert (comme il le fait si bien!!) de dire bien sûr que le public peut nous retrouver après le concert en achetant nos CD , en pouvant venir assister aux répétitions  et sans oublier notre site internet qui est une corde supplémentaire à notre arc dans cette ère médiatique d'aujourd'hui.

Vocabulaire Latin

Le "Oui" et le "Non" en latin vaste question et pas si facile d'y répondre, il existe sans doute en langue parlée par contre à l'écrit les romains faisaient des périphrases

Oui à l'écrit : ita et reprise du verbe (un peu comme en anglais : Yes, I do!)   Non à l'écrit : minime, non

"Il y avait une grande différence entre le latin écrit, qui acquiesçait ou niait avec une périphrase, et le latin parlé. Pour dire oui ou non, celui-ci employait un certain nombre d'interjections ou de tournures, qui ont finalement donné nos oui-non:
"Non" vient bien sûr du latin "non" qui fut écrit "nen", donnant notre négation "ne".
"Oui" vient de l'expression "hoc est" (c'est cela). L'expression se réduisit peu à peu "à hoc", puis à "o". Au XIII° siècle, "ni oui ni non" se disait "ni o ni non". Oui il... se disait o il... puis les deux mots se soudèrent pour devenir oïl. Et c'est ce mot oïl qui devint notre oui.
"Si" vient lui de "sic" (ainsi)."

Citation du jour

"Je mets ensemble les notes qui s'aiment" (Wolfgang Amadeus Mozart)

  Biographie de Franz SCHUBERT 

Franz Peter Schubert est un compositeur autrichien né le 31 janvier 1797 à Lichtenthal, quartier de Vienne et mort dans cette même ville le 19 novembre 1828.

Bien que mort à 31 ans, Schubert est l'un des grands compositeurs du XIX siècle et le maître incontesté du lied (poème germanique chanté par une voix, accompagné par un piano ou un ensemble instrumental).

Fils d’instituteur, son père lui apprend le violon, son frère le piano, très doué en éducation musicale, il grimpe les échelons jusqu’à devenir chef d’orchestre. Puis il commence à composer dès 1810, ses premières compositions sont des fantaisies et des danses pour piano, des lieder. Viennent ensuite des quatuors à cordes pour l'ensemble familial, des ouvertures, des ensembles vocaux pour la classe de Salieri et en 1813, sa1^re Symphonie en ré majeur, et son premier opéra.

En 1817, il entreprend six sonates pour piano et compose de nombreux lieder, dont Die Forelle (« La Truite »).

Fin 1822-début 1823, Schubert contracte une infection vénérienne. Différents indices (symptômes, déroulement ultérieur de la maladie) laissent penser qu'il s'agit de syphilis. Par la suite sa santé, malgré quelques rémissions, ne cesse de se dégrader, ce à quoi contribue le traitement au mercure habituel à l'époque.

En 1825, il découvre la poésie de Walter Scott, qui lui inspirera dix compositions, dont les sept chants tirés de Das Fräulein vom See (« La Dame du lac ») qui seront publiés en 1826, en édition bilingue. L'un de ceux-ci, Ellens dritter Gesang (« Troisième chant d'Ellen »)  atteindra très vite une immense popularité sous le nom d'Ave Maria

Un an après la mort de Beethoven, le 28 mars 1828, a lieu le premier concert totalement consacré à ses œuvres. C'est un grand succès, un peu éclipsé toutefois par la présence à Vienne de Paganini. À l'automne, Schubert emménage chez son frère Ferdinand. Bien qu'atteint de syphilis, après deux semaines de maladie, il meurt de la fièvre typhoïde (ou typhus abdominal) le 19 novembre 1828 à 31 ans. Sa dépouille reposa d'abord au cimetière de Währing, non loin de celle de Beethoven, avant d'être transférée en grande pompe en 1888 dans le « carré des musiciens » du cimetière central de Vienne, où sa tombe voisine aujourd'hui celles de Gluck, Beethoven, Johannes Brahms.

À sa mort à l'âge de trente et un ans seulement, Schubert laisse un millier d'œuvres. Schubert a écrit pour tous les genres musicaux, excepté le concerto. Influencé par Haydn et Mozart, son art est cependant très différent. Il ne fut pas reconnu de son vivant, de nombreuses œuvres n'ayant été jouées pour la première fois que bien après sa mort.

Bonne semaine à tous(tes)