LE PETIT JOURNAL DE MELI-MELO
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Article du 06/10/2015
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- Le Mar 06 oct 2015
- Dans 2015 - 2016
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Bonjour à tous,
- Concert à la Fonderie HSC le 10/10
Il y aura 4 chorales présentes avec un programme de 25' chacune. Méli-Mélo passera en deuxième position. Un chant commun sera donné "Senzenina" d'origine zoulou d'Afrique du Sud et "Lily" de Pierre Perret qui fera également participer le public. La répétition du chant commun débutera à18:30. Le concert débutera à 20:00.
Le programme (légèrement modifié depuis la semaine dernière) sera : Quand mon Mary ; Tête en l'air ; La Nuit ; Tout va très bien Mme...; Sicut erat ; Giovani Liete ; Prepare ye ; Une Etoile a brillé ;( Méli-Mélo ; Show must go on) ces deux derniers chants sont à joindre au programme mais ne seront pas chantés en première intention pour cause de timing.
Nb : Tenue noire et chemise de chants rouge. (Ci-dessous le plan d'accès) 49°12'39" Nord - 0°20'10" Ouest
Salle en bordure du bois de Lébisey
- La répétition de la soirée commença par la révision du chant commun "Senzenina" puis "How high the moon", "Tout va très bien...", "Sicut erat" (avec de beaux "A" pour tous), "Fleurs de Noël", "Prepare ye" (Plus fort les Basses!!! Moins fort les Basses!!! = Naturellement les Basses!!!), "Une Etoile a brillé", "Dies irae" ( de la puissance pour tous et des notes perchées tout là-haut!!! )
- Réquiem de MOZART
La messe de Requiem en ré mineur (KV 626) de Wolfgang Amadeus Mozart, composée en 1791, est une œuvre de la dernière année de la vie de Mozart, mais pas exactement la dernière œuvre du compositeur. Elle n'est de la main de Mozart que pour les deux tiers environ, la mort en ayant interrompu la composition. Elle reste néanmoins une de ses œuvres emblématiques. Sa veuve, Constance, pour pouvoir honorer malgré tout la commande et ne pas avoir à rembourser l'avance octroyée lors de la commande, d'une part, et réhabiliter la mémoire de son mari en vue d'obtenir une pension impériale d'autre part, demanda à Joseph Eybler, puis à Franz Xaver Süßmayr de terminer la partition. Le Requiem a suscité de nombreuses légendes, tant du fait des circonstances insolites de sa commande que de la difficulté à distinguer exactement ce qui était de la main de Mozart et ce qui ne l'était pas.
L’œuvre
L’œuvre est écrite pour quatre solistes (soprano, alto, ténor et basse), un chœur à quatre voix et un orchestre symphonique réduit, composé de deux cors de basset (clarinettes ténor), deux bassons, deux trompettes, trois trombones, des timbales, un ensemble à cordes et une basse continue (orgue). L'absence des bois aigus (flûtes, hautbois) et du cor d'harmonie ne passe pas inaperçue. Ainsi la sonorité de l'orchestre doit beaucoup aux timbres souples et graves des cors de basset et des cordes. L'orchestration, sobre, renforce la gravité et la transparence de l'œuvre, et crée une atmosphère sombre et austère. On ne trouve pas d'effets tels que des trémolos, des trilles, ou des éléments de l'orchestre répartis dans l'espace.
Dans le Requiem de Mozart (comme il est d'usage, sinon de règle, dans une très grande partie de la musique religieuse), le chœur (ici à quatre voix) occupe tout du long le devant de la scène, il n'y a que de courts passages purement instrumentaux. À quelques exceptions près, l'orchestre ne fait que servir le chœur. C'est aussi le cas des chanteurs solistes, ils apparaissent comme étant moins importants que le chœur, et sont essentiellement employés dans des ensembles vocaux (excepté dans le Tuba mirum). Aria(s) et autres formes comparables de virtuosité soliste sont totalement absentes, à l'opposé d'autres œuvres de musique sacrée et, a fortiori, des opéras, tant de Mozart que de ses contemporains. Le chœur a, quant à lui, une liberté considérable, ne serait-ce que dans le Kyrie, qui lui permet de déployer sa magnificence.
La tonalité principale du Requiem est ré mineur, une tonalité souvent associée à des atmosphères graves ou bien se rapportant à l'au-delà.
La durée d'une représentation est d'environ une heure (suivant le degré d'achèvement de la version et le tempo choisi par le chef d'orchestre).
Déroulement
I. Introitus (Introït) : Requiem æternam, Adagio, ré m (Chœur, soprano solo)
II. Kyrie, Allegro, ré m (double fugue) (Chœur)
III. Sequentia (Séquence)
- Dies iræ, Allegro assai, ré m (Chœur)
- Tuba mirum, Andante, si bémol M (quatuor solo)
- Rex tremendæ, sol m (Chœur)
- Recordare, fa M (quatuor solo)
- Confutatis, Andante, la m (Chœur)
- Lacrimosa, ré m (Chœur)
- (Amen), ré m (Chœur)
IV. Offertorium (Offertoire)
- Domine Jesu Christe, Andante con moto, sol m (chœur, quatuor solo), fugue Quam olim Abrahæ (chœur)
- Hostias, mi bémol M (Chœur) et répétition de la fugue Quam olim Abrahæ
V. Sanctus, Adagio, ré M et fugue Osanna (Chœur)
VI. Benedictus, Andante, si M (quatuor solo) et fugue Osanna (Chœur)
VII. Agnus Dei, ré m (Chœur)
VIII. Communio (Communion) : Lux æterna, Adagio, ré m (soprano solo, chœur) + Allegro, ré m (double fugue, chœur)
Les deux chants repris par Méli- Mélo
Dies iræ
Le Dies iræ commence sans introduction et avec puissance, l'orchestre et le chœur étant au complet. Les terribles appels du chœur sont renforcés par un trémolo de l'orchestre et des syncopes introduites dans les pauses chorales. Tout de suite après, les premiers violons jouent plusieurs enchaînements chromatiques de doubles-croches jusqu'à la reprise des strophes du chœur. Un passage qui fait de l'effet, répété trois fois : l'alternance « tremblante » du sol dièse et du la en croches, interprétée par la basse continue, les violons dans le registre grave et la basse à l'unisson, sur le texte Quantus tremor est futurus (« Quelle terreur nous envahira », en référence au Dies iræ, le jour du Jugement Dernier) - Mozart s'inspire ici clairement du texte.
Traduction
Dies irae, dies illa, solvet saeclum in favilla, teste David cum Sibylla. Quantus tremor est futurus, quando judex est venturus, cuncta stricte discussurus !
Jour de colère, ce jour-là qui réduira le monde en cendres, comme l’annoncent David et la Sibylle. Quel effroi, quand le juge apparaîtra pour trancher avec rigueur !
Confutatis
Le Confutatis qui suit éblouit par une rythmique, une dynamique et un contraste forts, et par de surprenantes tournures harmoniques. Accompagnant une figure de basse « roulante », la partie masculine du chœur entonne la vision infernale forte sur un rythme pointé « tranchant » (Confutatis maledictis, flammis acribus addictis = « Après avoir réprouvé les maudits et leur avoir assigné le feu cruel »). L'accompagnement de basse continue s'arrête, et les voix féminines du chœur chantent doucement et sotto voce la prière des élus (voca me cum benedictis : « appelle-moi avec ceux que tu as bénis »).
Traduction
Confutatis maledictis, flammis acribus addictis. Voca me cum benedictis. Oro supplex et acclinis, cor contritum quasi cinis : gere curam mei finis.
Après avoir confondu les maudits et leur avoir assigné le feu cruel. appelle-moi parmi les élus. Suppliant et prosterné, je prie, le cœur brisé et comme réduit en cendres : prend soin de mon heure dernière.
A la semaine prochaine