LE PETIT JOURNAL DE MELI-MELO
L' intérêt : Faire vivre le site par la communication des compte-rendus de la dernière répétition, de rappels historiques,
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Répétition du 17/11/2014
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- Le Mar 09 déc 2014
- Dans 2014 - 2015
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Bonjour à tous,
- Pic de visiteurs le 11 novembre, 20% du groupe, bravo et continuez...
- Mise au point pour le concert de samedi prochain à Fontenay le Pesnel : Rdv 20:30
- "Lever de rideau" par un trio de flûtistes issu de canal flûtes avec un programme différent (normal!! Ils sont 3 au lieu de 4)
- Programme : Mi Libertad, Tête en l'air, La Nuit, Resham Phiriri, Giovani Liete, Down by the riverside, La porcelaine de Bx,une étoile a brillé, Peter Gunn, Méli-Mélo, The Show must go on.
- Rappel :(Tenue noire et pochette de chants rouge)
- Attention: Insertion de "une étoile a brillé"
- Concert de Lingèvres, en décembre, il y aura également introduction de "A que de gens" et "C'est le jour de la Noël"
- Ce lundi, salle comble et surchauffée qui débute par un "Joyeux Anniversaire" pour Elisabeth
- Puis les choses sérieuses débutent "Tête en l'air", "La Nuit"(bien observer les montées en puissance du chant),"Peter Gunn" (doit être pêchu), "Quand mon Mary", "Prepare ye..."(encore quelques "pripeur" qui trainent donc "pripaire" pour tous) BRAVO!!! Les sopranos ont relevé le défi du "la" (cf : billet du 10/11/14) Révision "Une Etoile a brillé" puis enfin les visages rayonnent à l'annonce "La Porcelaine de Bayeux" (respecter la cadence) succès pressenti au Salon des Antiquaires
- La soirée se termine par une première approche d'un nouveau chant appelé à remplacer "Resham Phiriri" "La Cucaracha" célèbre chant mexicain que tout le monde connait et qui le rend difficile à chanter pour les pupitres accompagnateurs car chacun a l'air principal en tête mais il est réservé à nos "vraies sopranos". Dans un prochain billet, un article plus approfondi sera consacré à ce chant.
C'est qui celui-là ?
(Long texte mais on ne peut pas résumer la biographie en deux phrases, de ce chanteur emblématique qui a marqué son époque).
Farrokh Bulsara naît dans le Protectorat britannique de Zanzibar ( archipel au large de la Tanzanie) le 5 septembre 1946.Il est le fils de Jer Bulsara et de Bomi Bulsara, comptable pour le bureau colonial britannique, membres de la communauté Pârsi de religion zoroastrienne (religion monothéiste ayant le culte du feu)dont les ancêtres sont des Perses ayant fui en Inde la conquête arabo-islamique du territoire correspondant à l'Iran moderne. Ses parents, fonctionnaires britanniques, l'envoient poursuivre ses études auprès de sa grand-mère, en Inde, en 1953 : Farrokh est alors âgé de sept ans.
Le jeune garçon reçoit son éducation près de Bombay. Ses résultats sont globalement excellents. À la maison, il écoute continuellement de la musique et chante sur ses morceaux préférés. Au vu de ses résultats en musique, le principal de Saint-Peter écrit à ses parents pour leur suggérer de payer des études de musique à leur enfant, en sus des cours traditionnels. Ils acceptent et Farrokh commence à prendre des cours de piano. Il rejoint également la chorale de l'école et prend part régulièrement aux productions théâtrales de Saint-Peter. Le jeune garçon progresse vite au piano et atteint un haut niveau (Grade IV). Il entre ensuite à la St. Mary's High School de Mazagon où il intègre son premier groupe de musique, The Hectics et acquiert son surnom, Freddie que même ses parents se mettent à utiliser et qui sera son prénom de scène.Puis il change de groupes plusieurs fois pour rejoindre Smile où il sera chanteur puis cet ensemble change de nom en 1970 pour devenir Queen et il prend le pseudonyme de Freddie (son surnom) Mercury(nom retrouvé dans un de ses premier morceau). Ils occupent le devant de la scène pendant 20 ans.
Freddie Mercury se sait malade du Sida dès 1987 mais ne le rendra public qu'à la veille de sa mort.C'est la pneumonie dont il souffre depuis plusieurs semaines qui a raison de la résistance du chanteur et l'emporte à l'âge de 45 ans, le 24 novembre 1991. Selon sa religion il sera incinéré et ses cendres repose dans un endroit secret.
Une tessiture hors du commun caractérise sa voix de près de quatre octaves en incluant le chant en fausset. Sa voix s'étendait du fa1 au fa5. En voix de poitrine Il pouvait atteindre le fa4 .Mercury a plusieurs fois été l'objet de critiques, principalement pour son refus d'évoquer publiquement ses origines, et plus tard, sa maladie. En outre, sa bisexualité avérée lui a attiré, après sa mort, les foudres de certains conservateurs britanniques ainsi que d'islamistes zanzibars.
"THE SHOW MUST GO ON"
Chanson sort le 14/10/1991 au Royaume-Uni ( 5 semaines avant sa mort). Les paroles sont riches d'allusions et de métaphores et elles annoncent de manière à peine voilée la tragédie qui s'annonce. À la fin du morceau, le texte évoque la détermination, la furieuse envie de vivre (« I have to find the will to carry on… on with the show », « je dois trouver la volonté de continuer le spectacle ») malgré des forces qui s'évanouissent (« inside my heart is breaking », « en moi, mon cœur se brise »). Mais on sent également la volonté de Mercury de continuer la musique jusqu'au bout (ne serait-ce que par le choix du titre de la chanson), et de rester présent pour le public (« Hold the line »). Le texte se veut néanmoins positif puisque Mercury souhaite laisser le souvenir d'un homme souriant ("but my smile still stays on").
Sur un plan harmonique, la tonalité principale du morceau est celle de Si mineur. Le morceau est joué dans cette tonalité pendant le premier tiers du morceau, avant de basculer dans une modulation un ton plus haut (en Do#) et de revenir dans la tonalité d'origine. Ce modèle de modulation est régulièrement employé dans les musiques populaires afin d'introduire une tension dramatique ou pour donner une sensation de renouvellement mélodique. Le retour en Si mineur, pourrait être interprété comme un signe de fatalité, de retour au sentiment premier de triste nostalgie évoquée dans cette chanson.
Le titre composé initialement par le guitariste et arrangé par l'ensemble des membres du groupe se caractérise par l'utilisation d'un synthétiseur reproduisant la sonorité d'un orchestre à cordes. La rythmique sobre mais lourde de la batterie est accompagnée du riff entêtant joué aux claviers. L'ensemble est oppressant. Le duo batterie et synthétiseur conserve ce rythme pratiquement jusqu'au bout du morceau, en contraste avec les instruments solistes (guitare-lead et voix).
La guitare-lead et la voix de Freddie Mercury se répondent tout au long du morceau dans un écho tragique qui mêle à la fois espoir et résignation. La basse alterne des rythmes en phase avec le synthétiseur avec certains passages plus mélodiques, débutant parfois à contre temps.
Deux solos de guitare ponctuent le morceau, c'est surtout le deuxième qui laisse entendre des choir-guitares finement modulés qui clament une sorte de rappel du refrain, et de sa signification.
La structure en tenue et crescendo donne un sentiment très dramatique à la scène, et celle-ci retombe lorsque Freddie Mercury achève sa ligne sur une note tenue puissante dans les aiguës, tandis qu'un chœur, assez fataliste en comparaison, reprend l'accord de si mineur, s'appergiant dans les graves en écho accompagné d'un fade out, ramenant très progressivement au silence (le morceau est la dernière piste de l'album).
Lors de l'enregistrement, on s'inquiète en voyant l’extrême faiblesse de Freddie et pense que celui-ci ne sera pas capable d'enregistrer le morceau. Pour toute réponse, Freddie Mercury avale un verre de vodka et annonce "I'll fucking do it, darling". Il enregistrera le titre d'une seule traite.
Ps : Sa tombe aurait été découverte par des fans. Elle se trouverait dans le cimetière Kensal Green de Londres. Sur la plaque commémorative, il est inscrit le vrai nom du chanteur: Farrokh Bulsara. Accompagné des dates: 5 sept. 1946 – 24 nov. 1991 qui correspondent bien à la naissance et à la mort de Mercury. Elles sont suivies d'une inscription funéraire en français "pour être toujours près de toi avec tout mon amour" signée M. Sous la lettre se cacherait une ancienne compagne de l'artiste: Mary Austin. Même si le rocker était ouvertement gay, Mary Austin était une des ses proches. On raconte qu'elle fut l'une des seules femmes de sa vie avec qui Mercury envisageait le mariage. À sa mort, il lui légua une très grande partie de sa fortune.
Bonne semaine.......