LE PETIT JOURNAL DE MELI-MELO

L' intérêt : Faire vivre le site par la communication des compte-rendus de la dernière répétition, de rappels historiques,

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  • Article du 30/05/2016

    Bonjour à  tous et heureux de vous retrouver après cette courte interruption dans nos rdv hebdomadaires.

    Des rangs clairsemés, ce lundi surtout chez les sopranos. Mobilisons-nous pour cette fin de saison car il ne reste plus que deux réelles répétitions puisque le 27 sera réservé au repas de fin d'année. 

    Programme de la soirée

    - "Je l'aime bien" : Fin de l'apprentissage, dans le programme lors de la rentrée.

    -"We Beseech thee" : "Nous t'implorons" Il ne nous a pas tout dit Florent car c'est un extrait de la comédie musicale "Godspell" que nous connaissons bien puisque "Prepare ye" en fait partie.

    Extrait vidéo

    Comédie musicale écrite en 1971. Adaptation au cinéma par David Greene en 1973 et repris sur scène à Broadway en 2011. Toute l'oeuvre s'inspire de l'Evangile selon St Matthieu.  La musique est de Stephen Schwartz. JM Tebelak en est l'auteur.
     

    -"Au Cœur de la Nuit" : Les deux premiers couplets sont acquis. Le prochain défi sera les paroles en breton " o mage o celtes" dixit Florent. Le chant commence "pp" (pianissimo) puis "p" (piano) et "mf" (mezzo forte) puis redescend "p" et enfin "pp"

    -"Dies irae" : Vu également en entier

    -"Confutatis" : Deuxième extrait du requiem de Mozart. Etude de la 1°partie

    Confutatis maledictis,                Et après avoir réprouvé les maudits,
    Flammis acribus addictis ;       Et leur avoir assigné le feu cruel,
    Voca me cum benedictis.           Appelez-moi parmi les élus.
    Oro supplex et acclinis,             Suppliant et prosterné, je vous prie,
    Cor contritum quasi cinis,        Le cœur brisé et comme réduit en cendres ;
    Gere curam mei finis.               Prenez soin de mon heure dernière. » 
     

     

    Dans les requiems, le « confutatis » est une partie toujours très tourmentée, et souvent scindée en plusieurs passages bien définis.
    Tout d’abord il y a l’effroi toujours présent du jugement dernier, et l’évocation de la sentence divine qui sera prononcée contre les « maudits » : l’Enfer (« réprouvé les maudits, le feu cruel »).
    Mais après cela, la supplication de ce passage commence. L’homme supplie ici la divinité de l’épargner, de l’accepter parmi les élus au Paradis.
    Cela commence par un simple appel, une requête presque neutre dans le style (« appelez-moi parmi les élus »), mais ensuite tout devient beaucoup plus lourd et chargé de douleur. Il s’agit alors d’une requête ultime et désespérée avant la mort. 
     

     

    Confutatis  de MOZART

    — Chez Mozart, la structure est claire : on a tout d’abord la première partie, tourmentée, avec uniquement les voix d’hommes, soutenues par un motif répété aux cordes qui accentuent l’aspect angoissé de ce passage. Les rythmes et l’instrumentation évoquent un style presque martial.
     
    — Mais très subitement, cette angoisse s’éteint pour laisser place au « voca me » des femmes du chœur, passage angélique mais tout autant chargé de douleur. Les voix sont pratiquement seules, exceptées quelques cordes.
     
    — Puis elles sont interrompues par la violence répétée des voix d’hommes, et reprennent ensuite la parole pour conduire à la dernière partie de ce « Confutatis ».
     
    — Ici l’atmosphère calme est pourtant plus lourde que jamais. Les voix du chœur cette fois unies récitent un texte lourd de signification dans des tonalités mineures se succédant les unes après les autres, chaque fois plus basses.
     
    Une lente et douloureuse descente qui s’éteint finalement, évoquant ici la mort, d’autant plus que la partie qui va suivre est le « Lacrymosa ».
     
    — Cependant, pour amener à la tonalité du « Lacrymosa », le compositeur a écrit un dernier accord esseulé et pourtant effrayant, froid comme la mort qui vient de se produire.
     
     
    • ATTENTION

    - Pas de répétition lundi prochain (6 Juin) car la salle sera indisponible.

    - Repas de fin d'année : Lundi 27 Juin

    • Solfége

    Les clés

    Les notes de musique sont au nombre de sept et se nomment de la plus grave à la plus aiguë :

    DO RE MI FA SOL LA SI

    Ces sept notes avec leurs déclinaisons sont suffisantes pour écrire n'importe quel type de musique classique ou moderne (rock, blues, variété ...).

    A l'origine la note DO s'appelait UT

    L'intervalle sonore entre la note la plus grave et la note la plus aiguë que peut entendre notre oreille forme un large spectre auditif qui ne peut pas être décrit avec sept notes.

    Les notes naturelles (do,re,mi,fa,sol,la,si) se répètent autant de fois que nécessaire afin de couvrir l'entièreté du spectre. Il existe donc par exemple plusieurs DO dont la reproduction sonore va du DO le plus grave au DO le plus aigu.

    La portée fait cinq lignes. Celle-ci est insuffisante pour écrire toutes les notes existantes.

    Si la portée devait contenir l'ensemble des notes, elle ferait 11 lignes et les notes se placeraient de la manière suivante :

    La portée théorique

    Evidemment, une telle portée serait illisible.

    Remarquez les séries de notes qui se répètent vers l'aiguë (4 séries).

    Le LA du diapason (note de référence) correspond au LA de la troisième série et est noté LA3. De la même manière, le RE2 correspond au RE de la deuxième série.

    Si une ligne porte la note DO, l'interligne suivant (en montant) porte la note RE, puis la ligne suivante la note MI et ainsi de suite.
    De même, l'interligne précédent porte la note SI, la ligne précédente porte la note LA etc ...

    La portée faisant cinq lignes, une clé permet de renseigner quel groupe de lignes prendre en compte sur la portée théorique.

    Les trois clés sont :

    Clé de sol : Clé de SOL
    Clé de fa : Clé de FA
    Clé d'ut (do) :

    Les trois clés sont placées de manière fixe sur la portée théorique et permettent d'isoler cinq lignes comme le montre le schéma suivant :

    Les clés sur la portée théorique
     

    Il existe donc 3 clés et sept manières de les agencer sur la portée de 11 lignes.

    Grâce aux clés, le musicien peut identifier toutes les notes sur la portée.

    Dans l'exemple suivant, nous avons volontairement mis en évidence (couleur rouge) la note SOL3 correspondant à la note de la clé

    Une lecture de clé

    Remarquez la première note (un DO3) qui sort de la portée. Dans ce cas nous rajoutons autant de lignes que nécessaire. Exemple :

    lignes supplémentaires
    Lignes supplémentaires

    C'est le cas notamment du piano.

    Une seule portée ne suffit pas à écrire des partitions pour ces instruments. Dans ce cas, deux portées avec les clés de FA (pour la portée grave) et de SOL sont réunies :

    Système de portées

    Cela s'appelle un système (sous entendu de portées). Remarquez qu'en rajoutant une ligne supplémentaire entre ces deux portées, nous obtenons la portée théorique de 11 lignes. Cette ligne supplémentaire est un DO et les pianistes ont l'habitude de l'appeler le DO de la serrure.

    Le rôle des clés

    - La ligne qui passe entre les deux points de la clé de FA correspond toujours à un FA2

    - La ligne qui passe au centre de la clé d'UT correspond toujours à un DO3

    - La ligne qui traverse la spirale de la clé de SOL correspond toujours à un SOL3

    Bonne semaine, prochaine répétition : lundi 12 Juin

    EDITION SPECIALE : Samedi 18 Juin (Soyez au rdv)