Article du 03/10/2016

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  • Le Sam 01 oct 2016
  • Dans 2016 - 2017
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Bonjour à tous,

  • Concert de La Charité

Une bien belle soirée !

Grâce à un plan digne de l'IGN tous les choristes étaient présents, à l'heure dite, au rdv sur le parking de Lidl puis nous nous rendîmes en cortège jusqu'au portail d'entrée situé à 200 mètres. Arrivant dans le réfectoire où nous devions nous produire, nous étions accueillis au son d'une ambiance "rap" aux décibels conséquents. La transition allait être brutale avec notre répertoire. Comment serait-elle perçue ? Une trentaine de personnes finissaient leur repas. Patrick pris la parole en introduction pour expliquer notre venue et Florent put démarrer le concert. Le "retour son" était très satisfaisant malgré la promiscuité du lieu.

Les chants s'enchainèrent à un rythme soutenu :

- Quand mon mary : No problème

- Je l'aime bien : En première mondiale, sans soucis

- Shalom : Chaleureux et émouvant

- How high the moon : Apprécié pour le changement de rythme

- La cucaracha : Les révolutionnaires Alto  (cf article de lundi dernier) étaient redevenues elles-mêmes et il faut bien reconnaître que la cucaracha  accéda au podium des chants les plus applaudis de la soirée

- Mme la Marquise : Succès assuré

- Prepare ye : Belle prestation

- La Nuit : "Coup de mou" parmi le public en phase d'endormissement

- Giovani : Réveil brutal de ce même public

- Sicut erat : Ok

- Peter Gun : Obligé d'être repris après le premier tiers. Mais d'une pirouette dont il a le secret Florent retourna cette fâcheuse situation en faisant participer le public, lui demandant de frapper dans les mains et sur les genoux  mimant un effet de batterie. Quel talent!!

- Méli-Mélo : Avec l'habituel rituel explicatif

- Une étoile a brillé : Chant de Noël mais aussi chant de paix et d'amour qui émut quelques auditeurs et qui conclut le concert de la soirée sous les applaudissements fournis de l'assemblée

Merci à la quarantaine de choristes présents, Sopranos aux timbres enchanteurs, Altos aux accents vocaux envoûtants, Ténors à la tessiture ciselée et transcendantale  aux trois Basses qui firent "le job" et surtout un immense MERCI aux spectateurs qui, pour un instant, oublièrent leur situation si précaire et si fragile. "Chapeau bas" pour leur gentillesse, leur correction, leur politesse, leur savoir-vivre.

Une expérience à renouveler...Peut-être le vendredi 30/12/16 (à confirmer par Patrick)

  • REPETITION

- Je l'aime bien : ok

- Au coeur de la nuit : Etude du  couplet en breton. Bien respecter l'intensité vocale. Le chant commence "pp" (pianissimo) puis "p" (piano) et "mf" (mezzo forte) puis redescend "p" et enfin "pp"

- Shalôm : ok

- We beseech : On avance...

- Confutatis : L'affirmation et la force caractérisent le début du chant des hommes. Bien détacher les groupes de syllabes et ne pas lire "legato". Pour les femmes la douceur et l'imploration s'imposent.. 

  • La langue bretonne

Le breton (brezhoneg) est une langue celtique parlée par 172 000 personnes en Bretagne (en 2009). Ses locuteurs sont des bretonnants.

Elle appartient au groupe des langues celtiques brittoniques. Elle est apparentée au cornique et au gallois, pratiqués au Royaume-Uni.

Selon un sondage réalisé en 2009, 35 000 personnes parlaient quotidiennement le breton. En effet, le breton est, après le français, la première langue parlée dans la région de la Bretagne, devant le gallo (langue régionale parlé dans l'est de la région comme peuvent l'être, le normand ou le picard et dont l'origine est non celtique), ayant sept fois moins de locuteurs.

Le breton est reconnu comme langue régionale ou minoritaire de France et comme langue de la région de la Bretagne, aux côtés du français et du gallo. Il est classé comme « langue sérieusement en danger » selon l'Unesco.

Sa pratique traditionnelle est majoritairement concentrée dans l'Ouest de la péninsule. Il est important de savoir que la pratique traditionnelle du breton se trouvait au Xe siècle à environ 20 km de Rennes. Cette région est appelée la Basse-Bretagne.

La langue bretonne, qui avait décliné au XXe siècle, connaît depuis les années 2000 un certain regain sous sa forme unifiée. Les écoles associatives Diwan, qui dispensent des cours en breton, ont favorisé cet essor. En 2015, elles sont quarante six à scolariser 4 097 élèves, de la maternelle au baccalauréat. Grâce aux subventions, les éditeurs du cru publient plus de livres en breton que jamais. Et sur les panneaux routiers, on trouve, en général, le nom des agglomérations en français et en breton.

La prononciation, le vocabulaire, comme d'autres points en rapport avec la forme sous laquelle la langue devrait être conservée dans le monde contemporain, sont des objets de controverses sur le breton. Il y a des partisans d'un breton « populaire » et les partisans d'une langue « purifiée », n’utilisant pas ou très peu d’emprunts au français. De plus, ces controverses portent aussi sur l’écriture de la langue, l'orthographe officielle. Toutefois, ces querelles se sont beaucoup atténuées depuis quelques années. Il persiste quelques différends entre les promoteurs d'un breton unifié et ceux d'un breton conservant ses particularités par "pays" (Cornouaille, Léon, Trégor et Vannetais).

 

Bonne semaine à tous.....

 

Commentaires

  • Anne Girardin
    • 1. Anne Girardin Le Ven 07 oct 2016
    Merci une nouvelle fois Roger pour ces moments de rigolade à la lecture du blog et comme je n'étais pas présente au concert de la Charité, j'ai beaucoup apprécié ton compte-rendu ! Alors continues comme ça, c'est parfait !

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