Article du 16/03/2015
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- Le Mar 17 mars 2015
- Dans 2014 - 2015
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Bonjour à tous et à toutes et heureux de vous retrouver.
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- Ce lundi soir beaucoup de monde présent pour la répétition entre autres les basses dont une grande partie avait fait apparemment défection la semaine dernière. Après l'habituel échauffement le premier chant revu fut "Tout va très bien Mme la marquise" sans doute au programme du prochain concert, suivi de "La Cucaracha" avec une nouvelle organisation du chant entre les pupitres, Synthèse : le chant débute par "le riff" ou "begleitsatz"chanté par tous puis les Sopranos chantent le 1°couplet tandis que les autres pupitres reprennent le riff, ensuite tout le monde reprend le 1° couplet puis tous les pupitres reprennent le riff et enfin enchaînent sur le 2°couplet pour terminer. Toujours donner du rythme "ne pas traîner les godasses" dixit l'excellentissime chef (petite critique des ténors sur les basses qui ne prononceraient pas les "ass" vite remis à leur place par ses êtres virils mais si fragiles que sont les basses !!!) Reprise de "La Nuit" un peu tristounette et sans âme ce soir où "les voix devraient s'épanouir tel un nuage s'effaçant et laissant resplendir la lumière" (encore une magnifique métaphore de Florent) mais sans doute l'approche de la prochaine éclipse solaire vint obscurcit la magnificence de nos voix, ensuite ce fut au tour de "Tête en l'air" d'être repris, ne pas oublier d'avoir "la banane" puis un grand moment, terminer le chant d'Antonio "Sicut erat" qui, s'il tient ses promesses, exécuté dans des lieux propices, devrait produire de merveilleuses sensations. Enfin pour terminer cette soirée "The prepare ye..." .
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De la part de Laurence pour une bonne cause puisque qu'une partie de la recette est reversée pour lutter contre le cancer du sein
NB : Contrairement au Calvados, la Manche (département d'ouverture et de modernisme permet aux hommes de s'inscrire à cette belle manifestation mais uniquement vêtus en rose ( suggestion : peut-être que notre cher Père Noël déjà habillé de rouge avec une lessive javellisée pourrait ....)
Rappel pour contacter Laurence : 0613048276 ou Laurence.jeannette@orange.fr
Biographie de RAY VENTURA
Raymond Ventura, dit Ray Ventura, né le 16/04/1908 à Paris et mort le 29/03/1979 à Palma de Majorque en Espagne, est un compositeur, arrangeur, chef d’orchestre, éditeur de musique et producteur de cinéma français.Il joue un rôle non négligeable pour la promotion du jazz en France au cours des années 1930.Il était l’oncle du chanteur et guitariste Sacha Distel.
Raymond Ventura commence par monter un orchestre de jazz avec des camarades de lycée à Paris. Raymond Ventura fonde un des premiers orchestres à sketches de France, « Ray Ventura et ses Collégiens » avec quelques-uns de ses amis. Il réunit ainsi dans sa formation des musiciens de talent qui marqueront la chanson française : Paul Misraki (pianiste,compositeur,arrangeur), Loulou Gasté (guitariste, banjo, compositeur), Grégoire Aslan dit Coco Aslan (chanteur et percussionniste), ainsi qu’autres.
En 1929, le groupe se produit quelque temps au casino de Deauville, où il est remarqué par un des administrateurs de la Compagnie Générale Transatlantique qui propose aux jeunes gens de leur offrir une croisière aller-retour jusqu'à New-York, pour prix de leur participation à l'animation du bord. Ray Ventura, Paul Misraki et Loulou Gasté sont alors tous trois âgés de 21 ans, et ces grands jeunes gens sympathiques et dynamiques, jouent leur musique avec un entrain et une bonne humeur des plus communicatifs. Ils enregistrent leur premier disque cette année 1929, et enchaînent ensuite les concerts à partir de 1931-32 dans les grandes salles parisiennes et bientôt des tournées à travers toute la France, en attendant que Ray Ventura n'ouvre son propre cabaret sur les Champs-Elysées en 1936, alors que Tout va très bien Madame la marquise est sur toutes les lèvres. La plupart des grands succès des Collégiens de Ray Ventura sont écrits par Paul Misraki (pour la musique) et André Hornez (pour les paroles).
C'est sous l'influence de l'orchestre de Ray Ventura - dont les musiciens sont également comédiens et chanteurs - que les orchestres à sketches se multiplient en France.
À la déclaration de guerre, en septembre 1939, il est incorporé au Train des Équipage dans l'est de la France. Après la défaite en juin 1940, il se réfugie en zone non-occupée. En 1941, avec son orchestre il fait plusieurs tournées en Suisse où il enregistre quelques disques. Etant de confession juive comme plusieurs de ses musiciens, ils subissent les persécutions antisémites, il quitte la France en novembre 1941 ( avec entre autres Henri Salvador, Aslan, Misraki, Vola) et part en tournée en Amérique du Sud notamment au Brésil et en Argentine où il enregistrera des disques..
Leur retour en France à la Libération sera triomphal. Ray Ventura crée alors une nouvelle formation (1945-1949) qui remporte de nouveaux succès (Maria de Bahia, 1947 ; La Mi-Août, 1949, deux chansons de Paul Misraki). Ils jouent dans plusieurs films, ce qui contribuera largement à étoffer leur popularité et à diffuser leurs chansons en 'tsf' dans toutes les régions de France.
Au cours des années 1960, la mode des orchestres à sketches se raréfie un temps, et face à l'importance prise par le disque et la radio, cette formation due au grand nombre de chanteurs et musiciens devient une formule trop coûteuse pour rester viable. Ray Ventura quitte la scène pour se consacrer à l'édition musicale (il contribuera ainsi à lancer Georges Brassens), tandis que la plupart de ses Collégiens tentent l'aventure d'une carrière solo. Tous ne réussiront pas, bien sûr, mais certains comme Henri Salvador, Henri Genès, Philippe Lemaire ou Sacha Distel tireront fort bien leur épingle du jeu, et dix ans plus tard, d'autres groupes, comme celui issu de l'Olympia boulevard des Capucines à Paris, avec ses jazzmen, forment le Big Band de l'Olympia qui sera même engagé par Quincy Jones pour accompagner Franck Sinatra.
Retiré à Palma de Majorque, Raymond Ventura s'y éteindra en 1979, au moment où, avec la mode rétro des années 1970, Le grand orchestre du Splendid redonne une seconde jeunesse au style et aux plus grands succès d'avant-guerre de Ray Ventura et réenrégistre certains titres (Qu’est-ce qu’on attend pour être heureux ?)
Ray Ventura est enterré à Paris.
Quelques succés
- Tout va très bien Mme la marquise (1935, musique de Paul Misraki, paroles de Paul MIsrachi, Bach et Henri Laverne)
- Ça vaut mieux que d’attraper la scarlatine (1936, musqiue de Paul Misraki)
- Qu’est-ce qu’on attend pour être heureux ? (1937, musique de Paul Misraki, paroles de André Hornez)
- Siffler en travaillant (1938)
- Les chemises de l'archiduchesse (musique de Paul Misraki)
Histoire et analyse de la chanson
(Cette histoire humoristique dénonce en fait l'état d'esprit de la France d'avant-guerre avec son optimisme à toute épreuve)
Sa création résulte, selon Paul Misraki lui-même de l'échec d'une première soirée de tournée de Ray Ventura et ses Collégiens, dans le sud de la France. L'ambiance a été morose, et l'orchestre n'est pas parvenu à réchauffer la salle. Les musiciens sont catastrophés et cherchent tous une idée pour relancer le spectacle. C'est Coco Aslan qui semble avoir suggéré l'idée du "sketch avec la Lady écossaise". Paul Misraki se met alors au travail, trouve assez vite le "départ" (les premières notes), puis compose toute la nuit, avec comme compagnon un camembert, qu'il mangea en entier. Au petit matin, le compositeur s'accorde une ultime fantaisie : le "pont" qui commence par "un incident, une bêtise...", en rupture totale avec le rythme et l'ambiance de la chanson jusque-là. Et le soir, c'est un triomphe.
Chantée à trois voix à l'origine, la chanson raconte une conversation téléphonique entre une vieille aristocrate et son valet James qui lui fait part des catastrophes survenues dans son château pendant son absence de deux semaines (de manière antéchronologique, depuis la mort de sa jument jusqu'au suicide de son mari, chacune de ces catastrophes étant la conséquence directe de la précédente, plus grave encore).
Ses auteurs, Charles Bach et Henry Laverne, et son interprète, Ray Ventura, se moquaient par là de l’optimisme forcené que montraient les gouvernements français successifs devant la montée du nazisme. La création des premiers camps de concentration, l'incendie du Reichtag, les lois de Nuremberg...n’inspiraient aucune inquiétude. Il était plus facile de dire que « tout allait bien » ! Cette indifférence française participa à l’enchaînement d’autres événements historiques hors de France, telles la guerre d'Espagne ou l’invasion de la Tchécoslovaquie et de la Pologne. Tout continuait à aller bien en France… jusqu’au 10 mai 1940, où l'on prit conscience de la réalité et des conséquences du "laisser-faire" .
A la semaine prochaine...
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