Article du 04/05/2015

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  • Le Mar 05 mai 2015
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Bonjour à tous,

Ambiance chaude ce lundi soir dans la salle au propre comme au figuré. Chaleur moite, sol glissant et dangereux en fin de soirée (une soprano au sol) et échange doux-amerCriant entre notre chef de chœur Innocentet notre réalisatrice de TV-Chouin Bisou (humour!!)

Premier chant revu "Tout va très bien Madame la Marquise" reste un dernier coup de collier à donner par nos amies altos, suit "La Cucaracha" version sans maracas correcte mais non validée avec cet accompagnement instrumental quant à la version jonglée, chorégraphiée et costumée, elle ne nous a pas encore était proposée. Arrêt de la répétition pour Contrôle technique obligatoire avant toute représentation publique mais Florent va trouver, courage...

Poursuite par l'apprentissage d'un nouveau chant "How high the moon" standard de jazz interprété par Ella Fitzgérald entre autres,la prononciation de heaven et bien "héven et non hiven" comme l'a si bien dit FlorentInnocent maîtrisant beaucoup mieux la langue de Shakespeare  que celle de Goethe puis "Lascia ch'io pianga" qui sera chanté en commun lors du prochain concert avec la chorale de Marigny, une révision pour la majorité des choristes mais un apprentissage pour de nombreux "nouveaux" pour lesquels il serait peut-être souhaitable de passer un petit peu plus de temps (il le vaut bien!!)Clin d'œil.

Les trois derniers chants revus furent "Sicut Erat" vivement l'interprétation dans un lieu adéquat, "Prepare ye..." et enfin "Peter gun" avec un tempo de basse(au complet ce soir) vif, rapide (à leur image!!). Incertain

 

"How High the Moon"

Nouveau chant au programme de Méli-Mélo. Chanson écrite par Morgan Lewis (1906-1968) (musique) et Nancy Hamilton (1908- 1985)(paroles) en 1940. Interprétée par de nombreux chanteurs(euses) comme Ella Fitzgérald où  par Lola  Albright dans un épisode de Peter Gunn. C'est la chanson jouée par les Beatles quand ils se sont réunis pour la première fois.

Morgan Lewis était un compositeur et chorégraphe américain ayant collaboré à de nombreuses comédies musicales

Nancy Hamilton était une actrice américaine, dramaturge, parolière, productrice et réalisatrice.

 

Paragraphe : Humour (Chapitre I)

A l'instar de notre chant  "Méli-Mélo" voici une autre caricature où chacun pourra se reconnaître  et surtout reconnaître les autres et mettre un visage sous quelques descriptifs

ANTHOLOGIE DU PORTRAIT DE CHORISTE -


Caricature décrite par Jean BOUCHON, personnage partagé entre la musique et la littérature et Directeur de l'Académie de Musique de Nice depuis 1984.


Le sans gène:
Il a l’air de souffrir quand c’est un autre qui chante. C’est pour cela qu’il se bouche toujours une oreille.
Bruyant il parle haut, interpelle le chef. Chaque chorale a son sans-gêne, et elle doit faire avec…
Le paresseux:
C’est un homme doux, un rêveur qui s’est fourvoyé dans une chorale et ne sait pas comment s’en sortir, alors il reste. De pareils choristes ne sont pas dangereux. Ils donnent au public l’illusion du nombre.
Le touriste:
On le voit de temps à autre débarquer dans la salle de répétition. On ne sait pas trop s’il fait vraiment partie de l’équipe. Il ignore quasiment tout du répertoire mais cet authentique figurant sera présent le jour du concert pour faire du play back et c’est lui qui s’inclinera le plus bas, pour saluer….
Le sportif…
En répétition, campé sur ses pieds tel un haltérophile, il bombe bien le torse pour prendre sa respiration, se met en apnée avant d’attaquer les notes et devient tout rouge avant d’expulser le moindre son. Il chante de la gorge, tout en force.. : plus c’est fort, mieux c’est….
Le (rare) ténor:
Heureuse la chorale qui possède des ténors. Qu’ils soient bons ou mauvais, les ténors sont des êtres très chers. Quoi qu’il en soit, devant la pénurie, baptise-t-on volontiers «ténor» un malheureux baryton qui souffre le martyr dans les aigus, mais qui ne se plaint pas, fier qu’il est d’être un objet précieux…
Celui qui s’ennuie…
Consulte souvent sa montre. Il a toujours disséminé parmi ses partitions, quelques articles intéressants à reluquer, quelques revues ou à défaut quelque chose à manger…. Il bouge beaucoup sur place ou s’assoupit inopinément selon le cas. La plupart du temps il pense à autre chose, il observe les murs de la salle et il souffle beaucoup. Si c’est une dame, on peut la voir consulter ses messages sur son portable ou, entre deux soupirs, se limer les ongles…
Le donneur de conseil:
A force de l’écouter on finit par faire les mêmes erreurs que lui. C’est lui qui, généralement, offre généreusement son temps en faisant perdre le leur aux autres.
Le bavard:
Il a mis au point une technique lui permettant de chanter et de parler en même temps…
Le distrait:
Il est rarement à la bonne page… Son classeur est un fouillis indescriptible : les chants sont rangés dans n’importe quel ordre, on y trouve aussi bien la liste des commissions. Il rêve, oublie les départs et doit rattraper les autres en cours de route.
Le braillard:
Il chante plus fort que tout le monde dès lors qu’il croit savoir sa partie…. il n’a qu’un seul credo : fortissimo. Il est moins grave qu’une épidémie, mais fait beaucoup plus de bruit…
Celui qui a passé l’âge:
On l’a déjà éjecté de plusieurs chorales mais il insiste. Sa voix chevrote, il manque d’air… Ayant perdu une partie de son acuité auditive il avance au juger et improvise beaucoup.
La complexée:
Le plus difficile est pour elle est … de chanter ! Aussi a-t-elle une toute petite voix. Elle n’attaque jamais franchement les notes, surtout dans la nuance forte ; elle redoute les couacs… Celle-là peut chanter faux sans que cela dérange quiconque. Avec son demi-décibel elle est inaudible.
Le consciencieux:
Obsédé des annotations, celui-là note tout sur ses partitions. Il souligne, surligne, multiplie les ajouts, les couleurs, fait des renvois, des commentaires. Personne ne s’y retrouverait. Pas même lui.

A suivre...

 

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