Article du 20/02/2018

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  • Le Mar 20 fév 2018
  • Dans 2017 - 2018
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Bonjour à tous,

Dernière répétition avant les vacances d'hiver. Florent rappelle le prochain rdv à Tour en Bessin le 24 mars à 20h30 (se présenter 1/2h avant) à noter que nos choristes Tourois peaufinent notre accueil. Florent clôt le grand concours interne (abracadabra : the winner is ? Réponse après vote des choristes au cours du deuxième trimestre).

  • REPETITION

- L'Hymne à l'amour : Quasiment au bout de l'apprentissage

- Halleluja : Il était arrivé avant tout le monde ce lundi soir afin de s'isoler et de  se concentrer sur son texte car il est comme ça Jean-Marie, perfectionniste dès qu'il s'agit de la langue de Schakespeare. Tel le champion de ski qui mime le passage des portes du slalom olympique avant le départ, Jean-Marie aime ses instants magiques, seul, en tête à tête avec lui-même, conscient de sa responsabilité de leader linguistique  entrainant tous ses amis ténors. PATATRAS!! Voilà que le chef change le texte au dernier moment et rajoute un mot "but" dans le deuxième couplet. TOUT est à refaire, la préparation verbale changement de note... Comment prononcer ce "but" (butte ou botte ou boute...)De quoi "vous foutre le bourdon" toute la soirée...

Moralité : Florent stp il faut prévenir Jean-Marie deux jours minimum à l'avance avant toute modification de ce type afin qu'il arrive serein, confiant, détendu le lundi soir. Merci pour lui, je me fais son porte-parole sachant qu'il n'osera te le demander...

- Viva tutte : A peaufiner

- Mi Languero : Bon ben !! On est pas arriver au bout!! Quelques mois de travail en perspective. (Jean-Marie : Courage!!)

- Cantique de Jean Racine : Une seule voix commune par pupitre

 

...Les TENORS

Des "enfants gâtés". Avec cela on a tout dit. Pour une seule raison: il n'y en a jamais assez, et les chefs de choeurs vendraient leur âme plutôt que de laisser partir un ténor médiocre... alors qu'ils seraient toujours prêts à se défaire de quelques altos à moindre prix. 

Et puis, pour quelques obscures raisons, les quelques ténors que l'on a sont toujours réellement bons - ça va de soi et c'est l'une des causes d'ennui dans la vie. Du coup, il n'est pas étonnant que les ténors aient toujours une grosse tête - après tout, sans eux, qui pourrait causer la pâmoison des sopranos ? La seule chose qui puisse déstabiliser les ténors est l'accusation (venant en principe des basses) que l'on ne peut pas être un vrai homme et chanter si haut. De leur manière perverse habituelle, les ténors rejettent toujours ce grief, tout en se plaignant plus fort encore que le compositeur est un vrai sadique pour les faire chanter si haut.

La relation des ténors avec le chef est à mi-chemin entre amour et haine, car le chef leur dit toujours de chanter plus fort... parce qu'ils sont si peu nombreux. Depuis que l'on écrit l'histoire, on n'a jamais vu un chef demander aux ténors de chanter moins fort dans un passage forte. Les ténors se sentent menacés d'une manière ou d'une autre par les autres pupitres - par les sopranos, parce qu'elles peuvent atteindre ces notes incroyablement hautes ; par les altos, parce qu'elles n'ont aucun problème pour chanter les notes qui sont si hautes pour eux ; et par les basses parce que, bien qu'ils soient incapables de chanter plus haut qu'un mi, ils chantent suffisamment fort pour noyer les ténors. Évidemment, les ténors préféreraient mourir que d'admettre une quelconque de ces remarques. Ajoutons un fait peu connu : les ténors bougent leurs sourcils plus que quiconque lorsqu'ils chantent.

 ...Les BASSES

Ils chantent les notes les plus graves. Et ceci explique cela. Ce sont des gens impassibles, dignes de confiance, plus barbus que les autres. Les basses se sentent perpétuellement mal aimés, mais ils sont eux-mêmes convaincus que ce sont eux qui ont la partie la plus importante (un avis partagé par les musicologues, mais certes pas par les sopranos ou les ténors)... même s'il s'agit de la partie la plus ennuyeuse de toutes, où ils chantent toujours la même note (ou à la quinte) pour une page entière. Ils compensent cet ennui en chantant le plus fort possible - la plupart des basses sont des joueurs de tuba nés.

Les basses sont le seul pupitre qui puisse se plaindre régulièrement d'avoir à chanter si bas, et ils font d'horribles grimaces lorsqu'ils essaient d'atteindre des notes très basses. Les basses sont des gens charitables, mais leur charité n'est pas grande à l'égard des ténors, qu'ils considèrent être des poseurs finis. L'une des choses les pires pour les basses, c'est de chanter avec des ténors. Les basses aiment les altos sauf lorsque c'est en duo et que les altos ont la partie belle. Quant aux sopranos, elles sont simplement dans un univers opposé que les basses jugent incompréhensible. Ils ne peuvent pas imaginer, quand elles font des fautes, que l'on puisse chanter si haut et si mal. Lorsqu'une basse se trompe, les trois autres voix le couvrent, il peut alors poursuivre tranquillement son chemin en sachant que, une fois ou l'autre, d'une manière ou d'une autre, il se retrouvera dans la bonne tonalité.

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Bonne vacances à tous(tes) ....

 

 

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