Article du 21/09/2021

Bonjour à tous(tes)

Troisième réunion  de Méli-Mélo depuis la rentrée avec une rencontre Hommes (6 ténors, 9 basses) Femmes (22 sopranos) avec toujours le même arbitre Maître Florent qui n'hésita pas à distribuer des cartons jaunes mais aussi des félicitations...Ouf! Pas de carton rouge.

Un match comme d'habitude déséquilibré tant par le nombre que par la difficulté des mélodies où les sopranos surfent sur des airs connus pendant que les Basses galèrent graves , sans parler des Ténors au bord des larmes...

Après le traditionnel échauffement vocal place à la répétition des chants

- "La Tendresse" : Poursuite de l'apprentissage du chant. Une discussion s'engage entre le Chef et Annie (cheftaine soprane)sur la place du     "Pont 2" (après ou avant le 5°couplet : That is the question?) Réponse à venir prochainement. Florent demande à ces dames de chanter les "lou" du Pont 1 haut et clair et non des "glou, glou" plongeant vers les abîmes. (premier carton!!)

- "You can't beat" : Demande récurrente du Chef d'une intonnation pesante et lourde... (avertissement gratuit)

- "Non rien a changé" : Les oreilles des Altos ont du siffler... Désolé mesdames mais mon impartialité légendaire et ma rigueur à rapporter "les faits rien que les faits" m'oblige à vous rapporter des propos peu flatteurs à votre égard. Le Maître à critiquer votre chant de la semaine dernière qui était trop timoré. Chef, svp un peu de mansuétude, c'était une première répétition depuis des mois d'absence, on sait les Altos timides par nature, la semaine prochaine elles nous étonneront par leur tonicité, leur vigueur... (deuxième carton à distance) Le troisième carton écopa à nos amis Ténors où il leur fut demandé de relever la tête afin que leurs voix irradient vers l'assistance et évitant ainsi de voir leurs tonsures (élégant...)

- "La main gauche" : Le seul compliment de la soirée lors d'une répétition Sopranos- Basses (Ouf, un rayon de soleil éphémère dans cette soirée...)

- "Bella Ciao" : Nouveau chant "finger in the nose" pour le Sopranos qui ont l'air principal mais pour les autres pupitres ce sera une autre paire de manches...Quelques semaines de travail en perspective, "la révolte attendra"...

Bella ciao est un chant de révolte italien qui célèbre l'engagement dans le combat mené par les partisans, résistants pendant la Seconde Guerre mondiale opposés aux troupes allemandes alliées de la République sociale italienne fasciste, dans le cadre de la guerre civile italienne. Les paroles ont été écrites fin 1944 sur la musique d'une chanson populaire que chantaient au début du XXe siècle les mondines, ces saisonnières qui désherbaient les rizières de la plaine du Pô et repiquaient le riz, pour dénoncer leurs conditions de travail. Ce chant est devenu un hymne à la résistance dans le monde entier.

 

Version adaptée des partisans                                    

Una mattinà mi sono svegliato,              (alzatto)  

Un matin, je me suis réveillé,                  (levé)          

O bella ciao, bella ciao, bella ciao ciao ciao,

Au revoir ma belle

O bella ciao, bella ciao, bella ciao ciao ciao,

Una mattinà mi sono svegliato,

Un matin, je me suis réveillé,

E ho trovato l'invasor.

Et j'ai trouvé l'envahisseur.

O partigiano portami via,

Hé ! partisan emmène-moi,

O bella ciao, bella ciao, bella ciao ciao ciao,

O partigiano portami via,

Hé ! partisan emmène-moi,

Che mi sento di morire.

Car je me sens prêt à mourir.

E se io muoio da partigiano,

Et si je meurs en partisan,

O bella ciao, bella ciao, bella ciao ciao ciao,

E se io muoio da partigiano,

Et si je meurs en partisan,

Tu mi devi seppellir.

Il faudra que tu m'enterres.

E seppellire lassù in montagna,

Que tu m'enterres sur la montagne,

O bella ciao, bella ciao, bella ciao ciao ciao,

E seppellire lassù in montagna,

Que tu m'enterres sur la montagne,

Sotto l'ombra di un bel fior.

À l'ombre d'une belle fleur.

Tutte le genti che passeranno,

Tous les gens qui passeront,

O bella ciao, bella ciao, bella ciao ciao ciao,

E le genti che passeranno,

Et les gens qui passeront,

Mi diranno «che bel fior».

Me diront « Quelle belle fleur ».

Quest'è il fiore del partigiano,

C'est la fleur du partisan,

O bella ciao, bella ciao, bella ciao ciao ciao,

Quest'è il fiore del partigiano,

C'est la fleur du partisan,

Morto per la libertà.

Mort pour la liberté.

 

Une version chantée par des hommes (choisie pour écouter la prononciation de l'italien)

Par exemple on entend plutôt "sonalssaatto" et non "soualssatto)

 

- "Vecchie Letrose" : Reprise du chant napolitain de la Renaissance

Au début du chant tous les pupitres chantent ensemble les mêmes phrases donc en HOMORYTHMIE

L'homorythmie est la forme la plus élémentaire du contrepoint : dans un passage polyphonique, toutes les voix vocales, instrumentales ou mixtes s'y déroulent simultanément avec les mêmes valeurs rythmiques, les mélodies se développant par mouvements parallèles ou par contours mélodiques différents.

Adrian Willaert, probablement né à Bruges vers 1490 et mort à Venise le 7 décembre 1562, est un compositeur flamand de la Renaissance.

Compositeur flamand né à Bruges ou à Roulers, il étudia à Paris avec Jean Mouton vers 1514-1515. Il exerça ses activités musicales en Italie entre 1510 et 1520 (il fut chantre du cardinal Hippolyte d'Este à Ferrare de 1515 à 1520). De 1522 à 1525, toujours à Ferrare, il fut au service de la cour d'Alphonse Ier d'Este. De 1525 à 1527, il fut chanteur à la chapelle archiépiscopale d'Hippolyte d'Este (fils d'Alphonse) à Milan. De 1527 à sa mort, il assuma avec un grand prestige la charge de maître de chapelle à la basilique Saint-Marc de Venise. Durant cette période, il effectua au moins deux voyages en Flandre (entre autres à Bruges et à Anvers), et mourut le 17 décembre 1562 à Venise.

Vieilles femmes qui se disputent, vous êtes bonnes à rien

Sauf à commencer une dispute sur la place

Prenez, prenez vos gourdins (bâtons)

Vieilles femmes querelleuses et folles!

Ouf! Merci Florent d'avoir choisi ce chant écrit en napolitain et non traduit en français sur la toile. On remarquera encore une fois la condition féminine à la Renaissance...

Vous aurez remarqué que les répétitions reprennent leur rythme de croisière ainsi que les articles du blog avec leur soupoudrage d'humour habituel. Bien sûr tout est à prendre au deuxième et même au troisième degré...

 

A la semaine prochaine....Prochain article le jeudi 30

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

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